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Juin 2022 | Linda Armstrong | ✓ Révision médicale par : Gary Falcetano, PA-C, AE-C ; Fabio Iachetti, MD
Assistant médical agréé avec plus de 25 ans d’expérience en médecine d’urgence et de catastrophe, en soins de première intention et en allergie et immunologie, Gary Falcetano est directeur des Affaires cliniques américaines Allergie au sein de la Division ImmunoDiagnostics chez Thermo Fisher Scientific. Fabio Iachetti est un médecin agréé avec plus de 15 ans d’expérience dans plusieurs domaines thérapeutiques tels que les allergies, les maladies cardiovasculaires, la douleur, les troubles gastro-intestinaux, la rhumatologie, l’urologie et la diabétologie. Il est directeur médical senior pour les Allergies au sein de la Division ImmunoDiagnostics Global Medical Affairs chez Thermo Fisher Scientific.
Que vous fêtiez Noël, Kwanzaa, Ōmisoka ou Notre-Dame de Guadalupe, décembre pourrait être la saison des éternuements. Bien que les rhumes et la grippe soient courants à cette période de l’année, ils ne sont pas forcément la cause de votre inconfort. Les véritables coupables pourraient être les allergènes présents sur le sapin de Noël qui trône dans votre salon ou sur les innombrables pins installés partout, des centres commerciaux aux stations de métro.
Bien qu’une allergie au sapin de Noël semble aussi peu probable qu’un beau mariage hollywoodien qui dure 20 ans, le syndrome du sapin de Noël est réel. Les symptômes associés peuvent gâcher la fête bien plus qu’un cadeau embarrassant offert par une grand-tante.
Pour vous aider à déterminer si vous souffrez de l’allergie au sapin de Noël (ou plus précisément aux moisissures, au pollen, aux acariens et à la sève), voici les dernières informations sur cette affection saisonnière peu connue.
Bien que le jury ne se soit pas encore prononcé, voici quelques types d’allergènes qui pourraient déclencher le syndrome du sapin de Noël.
Selon un article du Canadian Medical Association Journal, probablement la seule étude approfondie sur l’allergie au sapin de Noël, l’ambroisie, les graminées et les pollens d’arbre sur l’écorce ou la colophane (également appelé sève) présente sur le sapin de Noël sont les causes probables des symptômes associés.1 C’est logique, car les cyprès et les pins, souvent utilisés comme sapins de Noël, peuvent recueillir une quantité importante de pollen d’autres plantes avant d’être coupés.2 Certaines herbacées, graminées et les pollens d’arbre restent probablement sur les arbres qui se retrouvent plus tard dans votre maison.4
Symptômes liés au pollen
Le pollen peut aggraver les symptômes d’asthme et déclencher les symptômes suivants.3
L’étude du CMA Journal susmentionnée a également indiqué que les éraflures d’écorce de pin et d’épicéa ont donné lieu à un grand nombre de spores de moisissures potentiellement allergisantes (en particulier celles de Penicillium, Epicoccum et Alternaria).4 Bien que ces spores n’étaient pas en suspension dans l’air dans le cadre de cette étude, une autre étude a suggéré que les moisissures pouvaient faire partie du problème, car les chercheurs ont découvert plus de 50 types de moisissures sur leurs sapins de Noël.4,5
Si les moisissures sont en cause, les faux sapins risquent de ne pas être meilleurs que les véritables pins. En effet, les sapins de Noël artificiels sont parfois stockés dans des sous-sols et des greniers humides, qui peuvent tous deux favoriser le développement de moisissures.5 De plus, ces environnements peuvent également abriter des acariens.2 Ainsi, si vous êtes sensibilisé aux moisissures ou aux acariens, même les faux sapins, aussi festifs soient-ils, pourraient vous faire éternuer.
Symptômes liés aux moisissures
Les moisissures peuvent aggraver les symptômes d’asthme et déclencher les symptômes suivants :6
Pour compliquer encore davantage les choses, la sève des pins (c’est-à-dire la colophane) peut provoquer une dermatite de contact.7 Certaines personnes peuvent donc développer une éruption cutanée du sapin de Noël après avoir touché sa sève.5
Résultat : Le principal responsable du syndrome du sapin de Noël fait débat. Si les moisissures, les acariens et le pollen sont les coupables présumés, la colophane peut être un complice sournois.
En supposant que vous n’avez pas encore été diagnostiqué comme allergique, parlez à votre médecin de vos symptômes et de vos antécédents médicaux. Il peut recommander des tests, car l’identification des allergènes auxquels vous êtes sensibilisé peut vous aider à réduire l’exposition et à traiter les symptômes plus efficacement.
Une fois que vous savez quels allergènes sont susceptibles d’être à l’origine de vos symptômes, les tactiques suivantes, réparties par types d’allergies associés, peuvent vous aider à gérer votre allergie.2,5
Suivez les symptômes d’allergie et préparez-vous à une consultation avec un médecin.
Découvrez des allergènes spécifiques, notamment les symptômes courants, leur prise en charge et la manière de les soulager.
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